Montrabé se situe sur l’axe routier allant de Toulouse à Agde dans le département de l’Hérault passant par Lavaur.et Castres. Cette route fut appelée « Route Impériale » dans les délibérations de nos élus au 19ème siècle bien qu’elle ne figure pas dans cette classification dans la liste des routes impériales décrétées le 16 décembre 1811.
« … La construction de la route de Toulouse à Lavaur date de 1765 pour la partie comprise entre Toulouse et Le Ramel. La largeur de cette voie est portée à 6 toises… » (Extrait du livre « la grande lande » de l’abbé Laforgue en 1908)
Cet axe reliant Toulouse à Montrabé fut autrefois l’objet d’un droit de péage pour franchir le pont de Négue Roumieu, pont qui enjambe l’Hers mort.« … parmi les communautés soumises à droit de pontanage, on relève la commune de Monté Rapido… (Montrabé). En 1549, le droit de pontanage appartenait à Louis de Bertier seigneur de Montrabé Ce droit fut supprimé le 12 août 1750 par décision du roi. Il fut signifié à Bertier le 10 novembre 1750. (AD Hte Garonne série C, registre 1623 Boix)
Pendant longtemps, les transports sont
effectués par la « voiture publique » de
Verfeil et de Lavaur tractée
par des chevaux, qui se rend
chaque jour à Toulouse.
C’est le 24 août 1864 que Montrabé verra l’apparition du chemin de fer. Notre commune se situant sur la ligne Paris-Brive-Capdenac-Lexos, exploitée par la Compagnie du chemin de fer Paris-Orléans. La gare aura une activité marchandise importante.
Le Journal « Le Monde Illustré » du 5 août 1899 relate un déraillement du train près du pont de la Sausse (route de St Jean).
En novembre 1930, une seconde ligne, électrifiée, à voie étroite Toulouse-Castres traversera notre commune en desservant la « Petite Gare »
Cette ligne exploitée par les « Voies ferrées départementales du Midi » partait près du pont Bayard à Toulouse. Le trajet par Verfeil, Puylaurens, Maurens-Scopont jusqu’à Castres à 50 km/h maximum durait une heure cinquante.
En venant de Verfeil le train s’arrêtait à la halte de Beaupuy et suivait ensuite le coté gauche de la RD 112 jusqu’à Marignac ou il empruntait l’actuelle « Rue des Lilas ». Après la « Petite Gare » de Montrabé il longeait la voie ferrée principale jusqu’au Pont de l’Hers. Après être passé par le chemin Nicol, la halte de Croix Daurade et le Boulevard des Minimes il trouvait son terminus au Pont Bayard.
.La ligne subira la concurrence des transports routiers et fermera le 31 mars 1939
.On peut encore voir à l’entrée de Beaupuy ce qui fut la halte du petit train.