Le village, ses origines

Montrabé se situe entre Toulouse et Lavaur à la charnière entre le Pays Toulousain et le Pays Lauragais, sur la route départementale 112 appelée autrefois Route Impériale conduisant de Toulouse à Agde.
On trouve l’existence de Montrabé dans les listes du Capitoulat toulousain, dès le 14ème siècle. La famille de Bertier, noblesse toulousaine, possède la Seigneurie pendant plus de trois siècles jusqu’à la Révolution.
Sur l’étymologie, il est fort probable que son nom vienne de « Monté rapido » traduit en occitan par  Montrabé. L’orthographe du nom de la commune a changé au cours du temps, soit Montrabe ou Montrabé avec un accent. Ce n’est que vers les années 1990 que l’orthographe administrativement adoptée est Montrabé.  En savoir plus…
Jusqu’aux environs des années 1950, le village vit au rythme d’un village rural d’environ 200 habitants avec un petit centre-bourg situé sur l’axe principal conduisant à Toulouse, mais surtout un habitat réparti sur 520 hectares dans les multiples métairies et maisons de maîtres appartenant majoritairement à des notables toulousains. Le village compte aujourd’hui (2018)  4122 habitants.
Il faudra attendre l’année 1887 pour que soit inaugurée la mairie-école.

Mairie-école construite en 1886
Mairie de Montrabé

Il faut aussi attendre l’année 1976 pour voir une église au centre du village. Auparavant les paroissiens doivent se rendre à l’église St Martial sur la commune de Mondouzil où à Beaupuy.
Il y a un charron et un forgeron. Ils seront bien souvent maires de la commune de père en fils.
L’entretien des chemins demeure le souci principal de la municipalité. Ainsi, en 1804 les ruines du château « …servent à reboucher les creux qui se sont formés… »
La construction de la route principale de Toulouse à Lavaur date de 1765.
Notre paisible commune trouvera un regain d’activité avec la création, en 1864, de la ligne de chemin de fer Toulouse-Paris par Capdenac. La gare emploiera plusieurs dizaines de cheminots affectés au transport des récoltes céréalières de la région et des matériaux.
Une autre ligne, Toulouse-Castres à traction électrique verra le jour en 1930. Le train faisait halte à la « petite gare ». Hélas, la concurrence routière devait provoquer son déclin et son arrêt définitif en 1939.

Vue du centre-bourg en 2007. On voit la mairie et sa place au centre de l'image
Vue aérienne du centre-bourg en 2007